Lettre de Michel
Je vis dans la capitale du premier département de France depuis 1967.
Marié en 1970, père de trois enfants et papi de deux petits enfants, nous habitons une maison, située en face du communal des Vennes, construite en partie à la sueur de mon front en 1980.
Tout allait bien jusqu’à l’arrivée de ce maudit virus qui a bouleversé notre vie, et permis à nos « grands dirigeants » de me faire découvrir que je faisais partie des séniors.
Espèce soit disant fragile qui devait rester confinée après le 11 mai.
Que nous reproche-t-on ?, de ne plus être productifs mais de pouvoir subir une augmentation de notre CSG, d’être capables de faire notre jardin, de faire du bois dans le Revermont pour notre chauffage, de bricoler, de faire vivre des associations, de nous occuper des petits enfants lorsque ceux-ci ne sont pas trop loin…
Est-ce nous qui perdons la tête ? ou nos premiers de cordée qui nous annoncent un jour qu’il ne faut pas porter de masque et le lendemain que nous serons obligés d’en avoir dans les lieux publics…
J’espère pouvoir vivre encore quelques décennies, pour voir comment nos jeunes dirigeants quadragénaires vont évoluer, mais le peuvent-ils ? Formatés comme ils le sont depuis leur plus tendre jeunesse dans des écoles pour « l’élite » de la république.
Rêvons, essayons de contribuer à la transformation de notre société qui devrait enfin respecter notre environnement, sinon nous risquons, avec le réchauffement de la planète, de nous retrouver avec des calamités beaucoup plus importantes que celle du covid 19.
Un citoyen qui se découvre sénior…